KERO (1974)






Description :
Magnifique acrylique sur toile.

Signature : Signée en bas à droite, titrée et contresignée au dos.

Titre : Masque, Luba 010.

Date de création : 2010.

Dimensions : 40 x 40 cm.

Condition : Bon état.











Technical: Very Beautiful Acrylic on board.

Signature: Handsigned on lower right, titled ans signed on back.

Title: Mask, Lub 010.

Date of creation: 2010.

Sizes: 40 x 40 cm.

Condition: Good condition.


Biographie :

Nicolas Blondel alias Kero est né au Havre à la fin des années 70. Il débute le graf à 15 ans au début des années 90 avec Nefase.
Pratiquant le dessin dès l’enfance, Kero a commencé à se passionner pour les tags et les graffitis dès son adolescence. Par la suite, durant ses années de lycée, il a débuté la peinture.
En 1995 il participe à la création de l’association BIZ (Buts Inter Zones) regroupant des passionnés de la culture Hip Hop, s’en suivirent diverses réalisations et prestations : décoration de commerces, animation d’ateliers pour jeunes et adolescents.
Une autre association, ” Signes ” a vu le jour en 2003, plus centrée sur la promotion des arts graphiques urbains avec une dimension PAO/graphisme, ils participent à diverses actions : festivals, décoration de comité d’entreprises, création de logos, d’affiches, animation d’atelier de graphisme et d’initiation aux techniques des fresques murales au sein de collèges, écoles, centre de loisirs, foyers… La même année, il créé une marque de textile ” Aetiopia “, en utilisant la sérigraphie sur des supports variés : tee-shirts, tissus, toiles.
De 2010 à 2013, il anime un atelier graff au centre Pénitentiaire du Havre et réalise cinq fresques au quartier des mineurs et au quartier des arrivants.
Depuis 1998, il a fait 25 expositions personnelles, surtout au Havre, mais aussi à Bruxelles, Rouen, Paris, Harfleur, Etretat.
Aujourd’hui il multiplie les techniques et les supports dans un travail qui touche à la fois au graffiti, à la peinture, aux toiles avec collage de tissus, à l’illustration.
L’artiste a croqué les événements marquants d’Un Eté au Havre : les Géants de Royal de Luxe et les marquises de la Magnifik Parade, l’arche de conteneurs du quai Southampton ou encore les Jardins fantômes du Bassin du Roy. Les dix dessins au marqueur, éclairés par quelques touches d’aquarelle, ne sont pas sans rappeler la culture street-art de Kero.
En 2021, Kero et Nefase, au Havre, une œuvre monumentale sur les murs des Jardins Suspendus.
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=4ndJ1XtDxhU



Biography:

Nicolas Blondel alias Kero was born in Le Havre at the end of the 70s. He started graf at the age of 15 in the early 90s with Nefase.
Practicing drawing from childhood, Kero began to be passionate about tags and graffiti from his adolescence. Subsequently, during his high school years, he began painting.
In 1995 he participated in the creation of the association BIZ (Inter Zones Goals) bringing together enthusiasts of Hip Hop culture, various achievements and services followed: decoration of shops, animation of workshops for young people and adolescents.
Another association, “Signes” was created in 2003, more focused on the promotion of urban graphic arts with a DTP/graphic design dimension, they participate in various actions: festivals, decoration of works councils, creation of logos, d posters, animation of graphic design workshops and initiation to the techniques of mural frescoes within colleges, schools, leisure centers, homes... The same year, he created a textile brand "Aetiopia", using screen printing on various media: t-shirts, fabrics, canvas.
From 2010 to 2013, he led a graffiti workshop at the Le Havre penitentiary center and produced five frescoes in the minors quarter and the newcomers quarter.
Since 1998, he has had 25 personal exhibitions, especially in Le Havre, but also in Brussels, Rouen, Paris, Harfleur, Etretat.
Today he multiplies the techniques and supports in a work that touches on graffiti, painting, canvases with fabric collage, illustration.
The artist sketched the highlights of A Summer in Le Havre: the Giants of Royal de Luxe and the awnings of the Magnifik Parade, the container ark of the Southampton wharf or the Ghost Gardens of the Bassin du Roy. The ten marker drawings, illuminated by a few touches of watercolor, are reminiscent of the street-art culture of Kero.
In 2021, Kero and Nefase, in Le Havre, a monumental work on the walls of the hanging gardens.
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=4ndJ1XtDxhU
Daprès Wikipédia

Histoire et influence
Lart urbain, ou street art1, est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisé dans la rue, ou dans des endroits publics, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, laffichage voire le yarn bombing ou les installations. Cest principalement un art éphémère vu par un large public.
La généalogie de lart urbain est multiple et complexe. Il existe depuis les années 1960 une prise en compte de lenvironnement urbain dans la création contemporaine. Allan Kaprow, un des premiers artistes à utiliser les installations, écrit que « Lart sest déplacé de lobjet spécialisé en galerie vers lenvironnement urbain réel ».
En France, les années 1960 voient également des expérimentations dintégration de lart dans la ville. Lune des premières expériences est lorganisation dun symposium international de sculpture, en 1968 à Grenoble, qui impulse la création de dizaines dœuvres dans la ville, dont celles de Mizui, Victor Vasarely, Calder… En 1972, à Villeneuve de Grenoble, des plasticiens sont contactés pour participer à la conception du volume de la galerie de lArlequin. Des contacts sont pris avec Jean Dewasne, mais la tentative tourne court. La décoration est finalement confiée à Henri Ciriani et Borja Huidobro. Une fresque est réalisée sur la nouvelle bourse du travail par Ernest Pignon-Ernest, considéré comme lun des précurseurs de lart urbain. Dautres expériences sont imaginées dans les villes nouvelles, comme à Évry, en 1972, et à Marne-la-Vallée.
Lart urbain en tant quinitiative individuelle commence à sépanouir en France à partir de Mai 1968.
Lart urbain puise ses origines dans des disciplines graphiques aussi variées que la bande dessinée ou laffiche. Selon Alain Weill, spécialiste de laffiche, lessence de lart urbain contemporain se retrouve tant dans les œuvres des affichistes daprès-guerre comme
Raymond Savignac, en France, que dans celles des dessinateurs de la contre-culture américaine tels Robert Crumb ou Vaughn Bodé, tous deux figures de proue du comics underground depuis les années 1960.

Bansky

Chronologie
1963 : premières peintures éphémères de Gérard Zlotykamien ;
1963 : pochoir dErnest Pignon Ernest sur le plateau dalbion (Vaucluse) en réaction à la force de frappe nucléaire française ;
1968 : recherche artistique dans les affiches à caractère politique de l« Atelier populaire ex École des Beaux-Arts », dans le cadre de la contestation de Mai 68 ;
1971 : les gisants de la Commune de Paris par Ernest Pignon Ernest ;
1974 : la station de métro Hankar à Bruxelles, Notre temps, Roger Somville ;
1980 : premiers subway drawings de Keith Haring dans le métro de New York, sur les panneaux publicitaires vacants plutôt que sur le matériel roulant comme le faisaient déjà les writers ;
1981 :
Premières interventions de Rafael Gray (parfois orthographié Raphael) et Richard Hambleton ;
Fin 1981, première intervention de Blek le rat ;
1982 : rencontre de Jean Gabaret et Michel Espagnon dans les catacombes de Paris : leurs fresques sont signées « Vive La Peinture », préfiguration du groupe VLP (Vive La Peinture) ;
Arrivée à Paris de Bando (source à croiser) ;
Jef Aérosol peint son premier pochoir à Tours ;
Formation du groupe Banlieue-Banlieue et premières interventions dans la rue ;
Juin 1982, première intervention de Daniel Baugeste ;
1983 :
Speedy Graphito / X Moulinex, et date à laquelle Olivier Rizzo commence à peindre sous le nom de Speedy Graphito ;
Janvier 1983, premières traces-empreintes de Jérôme Mesnager ;
Septembre 1983, première intervention de Costa dans le métro ;
Mai 1984 : les Frères Ripoulin (avec, entre autres, Claude Closky et Pierre Huygues) collent leurs premières peintures sur papier ;
1985 :
Premiers pochoirs et affichages d´originaux des Nuklé-Art, Kim Prisu, Kriki, Etherno ;
Mars 1985, première intervention de Miss.Tic ;
Laffiche de La Ruée vers lArt, sous linitiative de Jack Lang, est signée Speedy Graphito ;
Découverte du terrain vague de Stalingrad par Ash (Victor Ash) situé entre les stations de métro Stalingrad et La Chapelle à Paris, devenue un endroit clé pour le développement du graffiti à Paris et en Europe dans les années 1980 ;
1986 : parution du premier livre consacré au pochoir Vite Fait / Bien Fait (éditions Alternatives. Le titre et le pochoir de couverture sont de Jef Aérosol ;
1986 : première exposition consacrée au pochoir, galerie du Jour (Agnès B.) à Paris ;
1986 : parution du livre Pochoir à la une d´après une idée originale du groupe Nuklé-Art et de la librairie Parallèle ;
1987 : Quest ce quun intellectuel, à Louvain La Neuve, Roger Somville ;
1987 : arrivée de Jonone à Paris ;
1988 : Premiers parcours de Moreje à Paris ;
œuvres dErnest Pignon-Ernest à Naples ; campagne Miss.Tic présidente
1989 : André invente son Monsieur A ,
1990 : Kim Prisu et Vr (Hervé Morlay) vont peindre le mur de Berlin sur les 1 300 m qui restent côté est pour mémoire — la East Side Gallery. Restaurée en 2009, Kim Prisu na pas voulu en faire une copie conforme de sa fresque de 1990 et en donne une autre version ;
1991 : mai, premier tag de la station de métro musée du Louvre à Paris. La RATP engage une campagne de nettoyage à grande échelle ;
1991 : décembre, premier soutien officiel du ministère de la Culture et de son ministre Jack Lang au mouvement « tag » avec lorganisation de lexposition ART CO91 à larche de la Défense à Puteaux, qui présente une performance artistique réalisée par les tagueurs Stem, Œno et Gary sur un mur géant de bidons ;

Miss. Tic
1992 : février, deuxième intervention de tag à la station de métro musée du Louvre à Paris, mise en cause de la politique de soutien au mouvement tag du ministère de la Culture ;
Décennie 1990 : durant cette période, le devant de la scène est principalement occupé par le graffiti hip-hop. La propagation internationale se fait par la télévision ; Jérôme Mesnager rend compte de ses voyages en Afrique à Thierry Ardisson dans lémission Lunettes noires pour nuits blanches en 1990 ;
12 février 1999 : première apparition télévisuelle de Space Invader lors dune émission en clair sur Canal +, à laquelle participe également Miss.Tic ;
1998-1999 : Zevs et Invader travaillent en tandem (@nonymous) réalisant des vidéo-gag semblables à ceux de Thierry Guetta dans le film de Banksy, Faites le mur ! (cris de terreur). Ils envahissent conjointement la ville de Montpellier en août 1999 ;
Avril 1999 : première réappropriation urbaine avec du cellophane industriel à Toulon par Cédric Bernadotte. Il propose des bancs et hamacs à destination du public au cœur de la ville ;
2000 :

Avril 2000 : les VLP collent pour la première fois leur Zuman Kojito ;
Mai 2000, premières interventions sur Le MUR au no 107 rue Oberkampf à Paris ;
Du 12 septembre au 28 septembre 2000 : exposition collective, manifeste du renouveau de lart urbain parisien à lespace Tiphaine-Bastille, no 8 passage de la Bonne-Graine (Paris 11e) réunissant Poch, Blek le Rat, Olivier Stak, HNT, André, Space Invader, Zevs, Sam Bern et RCF1 ;
Plusieurs interventions urbaines de Cédric Bernadotte avec des structures gonflables bloquant des rues et des séries de bancs en scotch marron, cellophane transparent et noir à Montpellier, Aix-en-Provence et Marseille ;

2001 : John Hamon, dont le slogan est « Cest la promotion qui fait lartiste ou le degré zéro de lart », commence laffichage de son portrait dans les rues de Paris18 ; Premier trimestre 2001 : publication en 1 500 exemplaires de la plaquette Souvenirs de Paris, réunissant André, Blek, HNT, Sam Bern, Space-Invader, Olivier Stack et Zevs ;
Septembre2001 : exposition « œcuménique » de la galerie du jour agnès b. qui concilie les tendances historiques (Futura 2000), « graffiti » (Jonone) et « post-graffiti », à lépoque sans titre, en hommage à la disparition de Dondi White19. Participent (liste exhaustive) : André, Aone, Victor Ash, JayOne, Skki, Fafi, Futura Jack 2, Jonone, lAtlas, Mist, Moze, Os Gêmeos, Oclock, Psyckose, Space Invader, Zevs ;
2003 :
Nathan Sawaya dispose son premier Hugman à New-York ;
22 février 2003 : ouverture par Space Invader de la galerie La Base 01, dans le 1er arrondissement de Paris ;
Mars 2003 : première exposition parisienne de Shepard Fairey à la galerie La Base 01 à Paris. Malcolm McLaren, le manager des Sex Pistols, est présent lors du vernissage. La Base 01 accueille, cette même année, une autre exposition urbaine, The World of Kami, dédiée à lartiste éponyme ;
2007: Graffiti Stories, présentée à labbaye dAuberive, au musée Paul Valéry à Sète, et au musée international des arts modestes dans la même ville ; commissariat dexposition : Hervé Di Rosa et Pascal Saumade20 ;
Juillet2009 : lexposition Né dans la rue - Graffiti, à la Fondation Cartier pour lart contemporain à Paris, réunit les courants graffiti internationaux, les Américains vivant à Paris (comme Seen ou Jonone), des Européens (comme Boris Tellegen alias « Delta »), mais aussi des Brésiliens. Elle donne, par ailleurs, une carte blanche à lassociation le M.U.R. pour présenter une série daffiches exposées dans la fondation puis sur le MUR. Y participent Fancie, Honet, Sun7, Alëxone, Poch, NP77, Chanoir (1980), RCF1, Jean Faucheur. La carte blanche sachève par la résidence de trois semaines de Thom Thom qui travaille sur un double panneau installé par Clear Channel. Devant le succès de fréquentation, lexposition est prolongée jusquau 7 janvier 2010 ;
15 décembre 2010 : sortie française du film de Banksy, Faites le mur !, où apparaît le personnage de Mr Brainwash. Banksy devient licône mondiale du street art et permet à cet art de prendre une vraie valeur marchande ;
Du 11 mai 2012 au 30 juin 2012 : exposition de la collection de Nicolas Laugero Lasserre dans le cadre du festival dart urbain Artaq au Grand Théâtre dAngers, avec des œuvres de Dran, Shepard Fairey, Swoon, JR et Invader ;
Du 28 novembre 2012 au 30 mars 2013 : exposition Au-delà du street art au musée de la Poste à Paris, avec C215, Miss.Tic, Dran, Ludo ;
Du 7 décembre 2012 au 1er septembre 2013 : exposition de graffiti Dans les entrailles du Palais secret au palais de Tokyo à Paris, organisé par Lek, Sowat, Dem189 ;
2013 :
Janvier-avril 2013 : résidences et créations aux Bains Douches en partenariat avec la galerie Magda Danysz et Jean-Pierre Marois, de lAtlas, Gérard Zlotykamien, Sowat, Dem189, Sun7, Cédric Bernadotte, Psyckose, Space Invader, Jef Aérosol, Jérôme Mesnager, Jacques Villeglé, Futura 2000, Nasty, 9ème concept, Katre, Ash, Ludo21 ;
Octobre 2013 : ouverture de la Tour Paris 13 à linitiative de la galerie Itinerrance dans le cadre du Parcours Street Art 13 en partenariat avec la mairie du 13e arrondissement de Paris, regroupant cent huit artistes de trente six nationalités différentes, ce fut alors la plus importante exposition collective dart urbain en France[réf. nécessaire] ;
Octobre 2014 : la Nuit Blanche, imaginé par José-Manuel Gonçalvès, se parcourait au fil de sentiers de Grande randonnée artistique (GRA), dans le 13e arrondissement, autour de nombreux street artistes internationaux, dont Tristan Eaton, Mark Jenkins, lAtlas, Cédric Bernadotte, Thomas Canto ou Jacques Villeglé.

Jérôme MESNAGER

Style :
Les artistes dart urbain ont en commun une activité (légale ou non) dintervention urbaine. La principale distinction avec le graffiti « traditionnel » (ou hip-hop, tel quil est né aux États-Unis), est que les artistes urbains nont pas systématiquement recours à la lettre (comme cest le cas dans le writing américain) et à loutil aérosol.
Les buts sont variés : dans le cas du graffeur, il sagit principalement dapposer son nom ou « blaze » ; dans le cas du street art, il sagit dune image, dune signature visuelle, quelle que soit la méthode. On peut citer les affiches peintes de Jean Faucheur, les sérigraphies dErnest Pignon-Ernest, les pochoirs de Miss.Tic ou de Jef Aérosol, les autocollants de Clet Abraham, les collages de Kim Prisu, petites peintures uniques sur divers support, les peintures au pinceau de Jérôme Mesnager, ou celles à laérosol de M. Chat, ou bien encore les photographies dAntonio Gallego.
Dautres sont motivés par lexpression de messages. Leurs intentions sont politiques comme les membres du groupe VLP (Vive La Peinture) qui collent limage de leur Zuman Kojito dans les rues de Paris, surmonté de bulles lui faisant dire des phrases fondamentales du type : « Jexiste », « Je résiste », « Je suis un morceau dutopie », etc. Leur identité visuelle reste cependant bien reconnaissable.
La plupart des artistes souhaitent avant tout sexprimer et que leurs œuvres soient vues par la foule des usagers de lespace public qui finit par mémoriser ses signatures visuelles, leur permettant daccéder à une forme de célébrité individuelle à laquelle ils aspirent le plus souvent.
Il existe des exceptions. Yann Dumoget, par exemple, inverse la pratique du tag. Au lieu de réaliser des graffitis dans l’espace public, il demande au public de « graffiter » l’espace intime de ses propres peintures. Dautres, comme Cédric Bernadotte, questionnent lespace public en proposant de se réapproprier un lieu avec des matériaux économiques et accessibles tels que le cellophane. Dans les mouvements récents on trouve le mélange du graffiti et de la vidéo ; ainsi le travail dun artiste comme Blu qui fait de lanimation dans la rue.


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KERO (1974)






Description :
Magnifique acrylique sur toile.

Signature : Signée en bas à droite, titrée et contresignée au dos.

Titre : Masque, Luba 010.

Date de création : 2010.

Dimensions : 40 x 40 cm.

Condition : Bon état.











Technical: Very Beautiful Acrylic on board.

Signature: Handsigned on lower right, titled ans signed on back.

Title: Mask, Lub 010.

Date of creation: 2010.

Sizes: 40 x 40 cm.

Condition: Good condition.


Biographie :

Nicolas Blondel alias Kero est né au Havre à la fin des années 70. Il débute le graf à 15 ans au début des années 90 avec Nefase.
Pratiquant le dessin dès l’enfance, Kero a commencé à se passionner pour les tags et les graffitis dès son adolescence. Par la suite, durant ses années de lycée, il a débuté la peinture.
En 1995 il participe à la création de l’association BIZ (Buts Inter Zones) regroupant des passionnés de la culture Hip Hop, s’en suivirent diverses réalisations et prestations : décoration de commerces, animation d’ateliers pour jeunes et adolescents.
Une autre association, ” Signes ” a vu le jour en 2003, plus centrée sur la promotion des arts graphiques urbains avec une dimension PAO/graphisme, ils participent à diverses actions : festivals, décoration de comité d’entreprises, création de logos, d’affiches, animation d’atelier de graphisme et d’initiation aux techniques des fresques murales au sein de collèges, écoles, centre de loisirs, foyers… La même année, il créé une marque de textile ” Aetiopia “, en utilisant la sérigraphie sur des supports variés : tee-shirts, tissus, toiles.
De 2010 à 2013, il anime un atelier graff au centre Pénitentiaire du Havre et réalise cinq fresques au quartier des mineurs et au quartier des arrivants.
Depuis 1998, il a fait 25 expositions personnelles, surtout au Havre, mais aussi à Bruxelles, Rouen, Paris, Harfleur, Etretat.
Aujourd’hui il multiplie les techniques et les supports dans un travail qui touche à la fois au graffiti, à la peinture, aux toiles avec collage de tissus, à l’illustration.
L’artiste a croqué les événements marquants d’Un Eté au Havre : les Géants de Royal de Luxe et les marquises de la Magnifik Parade, l’arche de conteneurs du quai Southampton ou encore les Jardins fantômes du Bassin du Roy. Les dix dessins au marqueur, éclairés par quelques touches d’aquarelle, ne sont pas sans rappeler la culture street-art de Kero.
En 2021, Kero et Nefase, au Havre, une œuvre monumentale sur les murs des Jardins Suspendus.
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=4ndJ1XtDxhU



Biography:

Nicolas Blondel alias Kero was born in Le Havre at the end of the 70s. He started graf at the age of 15 in the early 90s with Nefase.
Practicing drawing from childhood, Kero began to be passionate about tags and graffiti from his adolescence. Subsequently, during his high school years, he began painting.
In 1995 he participated in the creation of the association BIZ (Inter Zones Goals) bringing together enthusiasts of Hip Hop culture, various achievements and services followed: decoration of shops, animation of workshops for young people and adolescents.
Another association, “Signes” was created in 2003, more focused on the promotion of urban graphic arts with a DTP/graphic design dimension, they participate in various actions: festivals, decoration of works councils, creation of logos, d posters, animation of graphic design workshops and initiation to the techniques of mural frescoes within colleges, schools, leisure centers, homes... The same year, he created a textile brand "Aetiopia", using screen printing on various media: t-shirts, fabrics, canvas.
From 2010 to 2013, he led a graffiti workshop at the Le Havre penitentiary center and produced five frescoes in the minors quarter and the newcomers quarter.
Since 1998, he has had 25 personal exhibitions, especially in Le Havre, but also in Brussels, Rouen, Paris, Harfleur, Etretat.
Today he multiplies the techniques and supports in a work that touches on graffiti, painting, canvases with fabric collage, illustration.
The artist sketched the highlights of A Summer in Le Havre: the Giants of Royal de Luxe and the awnings of the Magnifik Parade, the container ark of the Southampton wharf or the Ghost Gardens of the Bassin du Roy. The ten marker drawings, illuminated by a few touches of watercolor, are reminiscent of the street-art culture of Kero.
In 2021, Kero and Nefase, in Le Havre, a monumental work on the walls of the hanging gardens.
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=4ndJ1XtDxhU
Daprès Wikipédia

Histoire et influence
Lart urbain, ou street art1, est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisé dans la rue, ou dans des endroits publics, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, laffichage voire le yarn bombing ou les installations. Cest principalement un art éphémère vu par un large public.
La généalogie de lart urbain est multiple et complexe. Il existe depuis les années 1960 une prise en compte de lenvironnement urbain dans la création contemporaine. Allan Kaprow, un des premiers artistes à utiliser les installations, écrit que « Lart sest déplacé de lobjet spécialisé en galerie vers lenvironnement urbain réel ».
En France, les années 1960 voient également des expérimentations dintégration de lart dans la ville. Lune des premières expériences est lorganisation dun symposium international de sculpture, en 1968 à Grenoble, qui impulse la création de dizaines dœuvres dans la ville, dont celles de Mizui, Victor Vasarely, Calder… En 1972, à Villeneuve de Grenoble, des plasticiens sont contactés pour participer à la conception du volume de la galerie de lArlequin. Des contacts sont pris avec Jean Dewasne, mais la tentative tourne court. La décoration est finalement confiée à Henri Ciriani et Borja Huidobro. Une fresque est réalisée sur la nouvelle bourse du travail par Ernest Pignon-Ernest, considéré comme lun des précurseurs de lart urbain. Dautres expériences sont imaginées dans les villes nouvelles, comme à Évry, en 1972, et à Marne-la-Vallée.
Lart urbain en tant quinitiative individuelle commence à sépanouir en France à partir de Mai 1968.
Lart urbain puise ses origines dans des disciplines graphiques aussi variées que la bande dessinée ou laffiche. Selon Alain Weill, spécialiste de laffiche, lessence de lart urbain contemporain se retrouve tant dans les œuvres des affichistes daprès-guerre comme
Raymond Savignac, en France, que dans celles des dessinateurs de la contre-culture américaine tels Robert Crumb ou Vaughn Bodé, tous deux figures de proue du comics underground depuis les années 1960.

Bansky

Chronologie
1963 : premières peintures éphémères de Gérard Zlotykamien ;
1963 : pochoir dErnest Pignon Ernest sur le plateau dalbion (Vaucluse) en réaction à la force de frappe nucléaire française ;
1968 : recherche artistique dans les affiches à caractère politique de l« Atelier populaire ex École des Beaux-Arts », dans le cadre de la contestation de Mai 68 ;
1971 : les gisants de la Commune de Paris par Ernest Pignon Ernest ;
1974 : la station de métro Hankar à Bruxelles, Notre temps, Roger Somville ;
1980 : premiers subway drawings de Keith Haring dans le métro de New York, sur les panneaux publicitaires vacants plutôt que sur le matériel roulant comme le faisaient déjà les writers ;
1981 :
Premières interventions de Rafael Gray (parfois orthographié Raphael) et Richard Hambleton ;
Fin 1981, première intervention de Blek le rat ;
1982 : rencontre de Jean Gabaret et Michel Espagnon dans les catacombes de Paris : leurs fresques sont signées « Vive La Peinture », préfiguration du groupe VLP (Vive La Peinture) ;
Arrivée à Paris de Bando (source à croiser) ;
Jef Aérosol peint son premier pochoir à Tours ;
Formation du groupe Banlieue-Banlieue et premières interventions dans la rue ;
Juin 1982, première intervention de Daniel Baugeste ;
1983 :
Speedy Graphito / X Moulinex, et date à laquelle Olivier Rizzo commence à peindre sous le nom de Speedy Graphito ;
Janvier 1983, premières traces-empreintes de Jérôme Mesnager ;
Septembre 1983, première intervention de Costa dans le métro ;
Mai 1984 : les Frères Ripoulin (avec, entre autres, Claude Closky et Pierre Huygues) collent leurs premières peintures sur papier ;
1985 :
Premiers pochoirs et affichages d´originaux des Nuklé-Art, Kim Prisu, Kriki, Etherno ;
Mars 1985, première intervention de Miss.Tic ;
Laffiche de La Ruée vers lArt, sous linitiative de Jack Lang, est signée Speedy Graphito ;
Découverte du terrain vague de Stalingrad par Ash (Victor Ash) situé entre les stations de métro Stalingrad et La Chapelle à Paris, devenue un endroit clé pour le développement du graffiti à Paris et en Europe dans les années 1980 ;
1986 : parution du premier livre consacré au pochoir Vite Fait / Bien Fait (éditions Alternatives. Le titre et le pochoir de couverture sont de Jef Aérosol ;
1986 : première exposition consacrée au pochoir, galerie du Jour (Agnès B.) à Paris ;
1986 : parution du livre Pochoir à la une d´après une idée originale du groupe Nuklé-Art et de la librairie Parallèle ;
1987 : Quest ce quun intellectuel, à Louvain La Neuve, Roger Somville ;
1987 : arrivée de Jonone à Paris ;
1988 : Premiers parcours de Moreje à Paris ;
œuvres dErnest Pignon-Ernest à Naples ; campagne Miss.Tic présidente
1989 : André invente son Monsieur A ,
1990 : Kim Prisu et Vr (Hervé Morlay) vont peindre le mur de Berlin sur les 1 300 m qui restent côté est pour mémoire — la East Side Gallery. Restaurée en 2009, Kim Prisu na pas voulu en faire une copie conforme de sa fresque de 1990 et en donne une autre version ;
1991 : mai, premier tag de la station de métro musée du Louvre à Paris. La RATP engage une campagne de nettoyage à grande échelle ;
1991 : décembre, premier soutien officiel du ministère de la Culture et de son ministre Jack Lang au mouvement « tag » avec lorganisation de lexposition ART CO91 à larche de la Défense à Puteaux, qui présente une performance artistique réalisée par les tagueurs Stem, Œno et Gary sur un mur géant de bidons ;

Miss. Tic
1992 : février, deuxième intervention de tag à la station de métro musée du Louvre à Paris, mise en cause de la politique de soutien au mouvement tag du ministère de la Culture ;
Décennie 1990 : durant cette période, le devant de la scène est principalement occupé par le graffiti hip-hop. La propagation internationale se fait par la télévision ; Jérôme Mesnager rend compte de ses voyages en Afrique à Thierry Ardisson dans lémission Lunettes noires pour nuits blanches en 1990 ;
12 février 1999 : première apparition télévisuelle de Space Invader lors dune émission en clair sur Canal +, à laquelle participe également Miss.Tic ;
1998-1999 : Zevs et Invader travaillent en tandem (@nonymous) réalisant des vidéo-gag semblables à ceux de Thierry Guetta dans le film de Banksy, Faites le mur ! (cris de terreur). Ils envahissent conjointement la ville de Montpellier en août 1999 ;
Avril 1999 : première réappropriation urbaine avec du cellophane industriel à Toulon par Cédric Bernadotte. Il propose des bancs et hamacs à destination du public au cœur de la ville ;
2000 :

Avril 2000 : les VLP collent pour la première fois leur Zuman Kojito ;
Mai 2000, premières interventions sur Le MUR au no 107 rue Oberkampf à Paris ;
Du 12 septembre au 28 septembre 2000 : exposition collective, manifeste du renouveau de lart urbain parisien à lespace Tiphaine-Bastille, no 8 passage de la Bonne-Graine (Paris 11e) réunissant Poch, Blek le Rat, Olivier Stak, HNT, André, Space Invader, Zevs, Sam Bern et RCF1 ;
Plusieurs interventions urbaines de Cédric Bernadotte avec des structures gonflables bloquant des rues et des séries de bancs en scotch marron, cellophane transparent et noir à Montpellier, Aix-en-Provence et Marseille ;

2001 : John Hamon, dont le slogan est « Cest la promotion qui fait lartiste ou le degré zéro de lart », commence laffichage de son portrait dans les rues de Paris18 ; Premier trimestre 2001 : publication en 1 500 exemplaires de la plaquette Souvenirs de Paris, réunissant André, Blek, HNT, Sam Bern, Space-Invader, Olivier Stack et Zevs ;
Septembre2001 : exposition « œcuménique » de la galerie du jour agnès b. qui concilie les tendances historiques (Futura 2000), « graffiti » (Jonone) et « post-graffiti », à lépoque sans titre, en hommage à la disparition de Dondi White19. Participent (liste exhaustive) : André, Aone, Victor Ash, JayOne, Skki, Fafi, Futura Jack 2, Jonone, lAtlas, Mist, Moze, Os Gêmeos, Oclock, Psyckose, Space Invader, Zevs ;
2003 :
Nathan Sawaya dispose son premier Hugman à New-York ;
22 février 2003 : ouverture par Space Invader de la galerie La Base 01, dans le 1er arrondissement de Paris ;
Mars 2003 : première exposition parisienne de Shepard Fairey à la galerie La Base 01 à Paris. Malcolm McLaren, le manager des Sex Pistols, est présent lors du vernissage. La Base 01 accueille, cette même année, une autre exposition urbaine, The World of Kami, dédiée à lartiste éponyme ;
2007: Graffiti Stories, présentée à labbaye dAuberive, au musée Paul Valéry à Sète, et au musée international des arts modestes dans la même ville ; commissariat dexposition : Hervé Di Rosa et Pascal Saumade20 ;
Juillet2009 : lexposition Né dans la rue - Graffiti, à la Fondation Cartier pour lart contemporain à Paris, réunit les courants graffiti internationaux, les Américains vivant à Paris (comme Seen ou Jonone), des Européens (comme Boris Tellegen alias « Delta »), mais aussi des Brésiliens. Elle donne, par ailleurs, une carte blanche à lassociation le M.U.R. pour présenter une série daffiches exposées dans la fondation puis sur le MUR. Y participent Fancie, Honet, Sun7, Alëxone, Poch, NP77, Chanoir (1980), RCF1, Jean Faucheur. La carte blanche sachève par la résidence de trois semaines de Thom Thom qui travaille sur un double panneau installé par Clear Channel. Devant le succès de fréquentation, lexposition est prolongée jusquau 7 janvier 2010 ;
15 décembre 2010 : sortie française du film de Banksy, Faites le mur !, où apparaît le personnage de Mr Brainwash. Banksy devient licône mondiale du street art et permet à cet art de prendre une vraie valeur marchande ;
Du 11 mai 2012 au 30 juin 2012 : exposition de la collection de Nicolas Laugero Lasserre dans le cadre du festival dart urbain Artaq au Grand Théâtre dAngers, avec des œuvres de Dran, Shepard Fairey, Swoon, JR et Invader ;
Du 28 novembre 2012 au 30 mars 2013 : exposition Au-delà du street art au musée de la Poste à Paris, avec C215, Miss.Tic, Dran, Ludo ;
Du 7 décembre 2012 au 1er septembre 2013 : exposition de graffiti Dans les entrailles du Palais secret au palais de Tokyo à Paris, organisé par Lek, Sowat, Dem189 ;
2013 :
Janvier-avril 2013 : résidences et créations aux Bains Douches en partenariat avec la galerie Magda Danysz et Jean-Pierre Marois, de lAtlas, Gérard Zlotykamien, Sowat, Dem189, Sun7, Cédric Bernadotte, Psyckose, Space Invader, Jef Aérosol, Jérôme Mesnager, Jacques Villeglé, Futura 2000, Nasty, 9ème concept, Katre, Ash, Ludo21 ;
Octobre 2013 : ouverture de la Tour Paris 13 à linitiative de la galerie Itinerrance dans le cadre du Parcours Street Art 13 en partenariat avec la mairie du 13e arrondissement de Paris, regroupant cent huit artistes de trente six nationalités différentes, ce fut alors la plus importante exposition collective dart urbain en France[réf. nécessaire] ;
Octobre 2014 : la Nuit Blanche, imaginé par José-Manuel Gonçalvès, se parcourait au fil de sentiers de Grande randonnée artistique (GRA), dans le 13e arrondissement, autour de nombreux street artistes internationaux, dont Tristan Eaton, Mark Jenkins, lAtlas, Cédric Bernadotte, Thomas Canto ou Jacques Villeglé.

Jérôme MESNAGER

Style :
Les artistes dart urbain ont en commun une activité (légale ou non) dintervention urbaine. La principale distinction avec le graffiti « traditionnel » (ou hip-hop, tel quil est né aux États-Unis), est que les artistes urbains nont pas systématiquement recours à la lettre (comme cest le cas dans le writing américain) et à loutil aérosol.
Les buts sont variés : dans le cas du graffeur, il sagit principalement dapposer son nom ou « blaze » ; dans le cas du street art, il sagit dune image, dune signature visuelle, quelle que soit la méthode. On peut citer les affiches peintes de Jean Faucheur, les sérigraphies dErnest Pignon-Ernest, les pochoirs de Miss.Tic ou de Jef Aérosol, les autocollants de Clet Abraham, les collages de Kim Prisu, petites peintures uniques sur divers support, les peintures au pinceau de Jérôme Mesnager, ou celles à laérosol de M. Chat, ou bien encore les photographies dAntonio Gallego.
Dautres sont motivés par lexpression de messages. Leurs intentions sont politiques comme les membres du groupe VLP (Vive La Peinture) qui collent limage de leur Zuman Kojito dans les rues de Paris, surmonté de bulles lui faisant dire des phrases fondamentales du type : « Jexiste », « Je résiste », « Je suis un morceau dutopie », etc. Leur identité visuelle reste cependant bien reconnaissable.
La plupart des artistes souhaitent avant tout sexprimer et que leurs œuvres soient vues par la foule des usagers de lespace public qui finit par mémoriser ses signatures visuelles, leur permettant daccéder à une forme de célébrité individuelle à laquelle ils aspirent le plus souvent.
Il existe des exceptions. Yann Dumoget, par exemple, inverse la pratique du tag. Au lieu de réaliser des graffitis dans l’espace public, il demande au public de « graffiter » l’espace intime de ses propres peintures. Dautres, comme Cédric Bernadotte, questionnent lespace public en proposant de se réapproprier un lieu avec des matériaux économiques et accessibles tels que le cellophane. Dans les mouvements récents on trouve le mélange du graffiti et de la vidéo ; ainsi le travail dun artiste comme Blu qui fait de lanimation dans la rue.


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KERO (1974) AsT économies 40x40cm Masque 2010 Figuration libre Street Art Le Havre Afrique
KERO (1974) AsT économies 40x40cm Masque 2010 Figuration libre Street Art Le Havre Afrique
KERO (1974) AsT économies 40x40cm Masque 2010 Figuration libre Street Art Le Havre Afrique